25 ans, 3 enfants "suicidé" en prison

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mercredi, juillet 21 2010

Triste record pour les prisons de France

La France a le taux de suicides en prison le plus élevé de l'Europe des 15, loin devant le Danemark, la Grèce ayant le plus bas, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques publiée en décembre 2009.

Pour consulter le résumé de cette étude sur le site de l'Ined ou acquérir cette étude, cliquez ici.

Cette étude chiffre à 20 suicides pour 10 000 détenus la moyenne annuelle entre 2002 et 2006 en France.

En l'absence d'informations fiables et cohérentes et en raison des anomalies constatées sur le corps d'Artur, sa famille a des doutes sur la réalité de son suicide. Néanmoins ce drame vient augmenter les chiffres terribles des accidents de détention français : suicides, meurtres par des codetenus ou encore décès dû à des secours trop tardifs...

La déshumanisation des prisons, surtout dites "modernes", la surpopulation carcérale, le sous effectif du personnel et parfois sa formation insuffisante, l'inadaptation de la prison aux malades mentaux qui y échouent trop souvent conduisent tout droit à la situation actuelle, même si d'autres facteurs sont aussi en cause.

lundi, avril 19 2010

Artur est inhumé à Tours le 20 avril 2010

Artur sera inhumé au cimetière de Tours Nord mardi 20 avril 2010 à 15h. Sa famille remercient du fond du coeur tous ceux qui ont rendu le transfert de son corps possible.

mercredi, avril 14 2010

© libestrasbourg : Plainte classée sans suite pour un suicide en prison

Article à lire sur le site de libéStrasbourg en cliquant ici

13/04/2010

Plainte classée sans suite pour un suicide en prison

SOCIETE - La plainte déposée en février dernier par la famille d'Artur Haratyunyan, un jeune homme retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Strasbourg en octobre 2008, a été classée sans suite par le parquet de Strasbourg. "Mais nous allons déposer une autre plainte avec constitution de partie civile, pour qu'un juge indépendant puisse enquêter. Nous souhaiterions demander de nouveaux examens", explique l'avocat de la famille, Me Yassine Bouzrou. L'instruction initiale pour recherche des causes de la mort s'était conclue par un non lieu et la famille avait ensuite déposé plainte pour "omission de porter secours", visant le directeur de l'établissement et la directrice du service médico-psychiatrique.

"L'enquête a clairement démontré qu'il y avait eu des dysfonctionnements, mais le parquet a estimé que ces dysfonctionnements n'entraînaient pas de faute pénale", affirme Me Bouzrou.

Artur Haratyunyan, un père de famille de 25 ans, avait été incarcéré dans le cadre de l'enquête sur une bagarre qui avait coûté la vie à l'un des belligérants. Il avait tenté de mettre fin à ses jours durant sa garde à vue et avait été signalé comme "suicidaire". Sa famille estime qu'il n'a pas été correctement pris en charge au regard de son état. "
A son arrivée vers 20 heures à la prison, le service médico-psychiatrique avait fermé depuis une heure alors qu'il était prévenu de l'arrivée d'un suicidaire", dit par exemple l'avocat.

Depuis octobre 2008, le corps d'Artur Haratyunyan a été conservé à la morgue pour les besoins de l'instruction. Mais la famille, qui a déménagé à Tours, a appris hier de la mairie de Strasbourg que l'enterrement aurait lieu mercredi, en Alsace. "La famille souhaite enterrer son fils à Tours, près d’eux. Mais comment réunir en 48 heures la somme nécessaire au transfert du corps ? Il faudrait trouver plus de 4.000 euros pour les frais d'obsèques d'Artur, dont 2.000 euros rien que pour l’ultime voyage du corps et c’est mission impossible pour cette famille très modeste, qui ne bénéficie d'aucune aide", explique la coordinatrice du mouvement de soutien aux proches du jeune homme.

"On trouve un peu étrange de la part de la mairie de faire l'enterrement en catimini, au moment où la plainte vient d'être classée sans suite et alors que la loi nous permet de déposer une plainte avec constitution de partie civile. Pour nous, l'enquête n'est pas terminée. C'est ajouter un peu d'inhumanité à ce dossier déjà compliqué", commente Me Yassine Bouzrou.

T.C.

mardi, avril 13 2010

Un an et demi d’attente avant un enterrement forcé


Communiqué de presse de la famille d'Artur Harutyunyan

C’est un ultimatum cruel qui frappe de plein fouet la famille d’Artur Harutyunyan, jeune homme de 25 ans d’origine arménienne, père de 3 enfants français, mort en prison en octobre 2008 (quelques heures après son incarcération en préventive) dans des circonstances encore très troubles à ce jour.


Lundi la famille reçoit enfin l’acte de décès qui n’avait pu être rédigé pendant 18 mois, faute de pouvoir mentionner le jour et l’heure précis de la mort d’Artur.

La famille se refusait de cautionner les jour et heure approximatifs proposés jusqu’alors par les autorités, compte tenu de l’importance de ces éléments pour l’enquête sur les circonstances de la mort de leur fils.

Ces 18 mois que le corps d’Artur a passé à la morgue ont infligé un surcroît de douleur à la famille.

Mais hier lundi 12 avril, Alice, la mère du jeune homme, a le sentiment de toucher le fond du désespoir lorsque la mairie de Strasbourg lui téléphone pour la prévenir que son fils sera enterré à Strasbourg, mercredi 14 avril 2010 au matin.

La famille ne pouvant supporter de vivre à Strasbourg après le drame a refait sa vie à Tours. Elle souhaite enterrer son fils à Tours, près d’eux. Mais comment réunir en 48 heures la somme nécessaire au transfert du corps ?

Il faudrait trouver plus de 4000 euros pour les frais d'obsèques d'Artur, dont 2000 euros rien que pour l’ultime voyage du corps et c’est mission impossible pour cette famille très modeste, qui ne bénéficie d'aucune aide.

Compte tenu du terrible préjudice subit par cette famille :

• avec le décès en prison du jeune homme qui avait pourtant été hospitalisé juste avant suite à une tentative de suicide en garde à vue,

• après 18 mois de silences gênés, de non réponses, de non assistance de la part de la justice et des autorités compétentes alors que la famille dévasté cherche désespérément des explications,

• après le classement sans suite de l’instruction initiale,

• après le classement sans suite au motif « d’absence d’infraction » de la plainte déposée par Maître Bouzrou le 25 février 2010 contre la directrice de la maison d’arrêt de Strasbourg pour non assistance à personne en péril,

c’est un degré d’inhumanité supérieur qui est atteint maintenant avec l’enterrement précipité d’Artur dans un endroit devenu étranger à sa famille.

mardi, mars 2 2010

© Le Parisien : Elle porte plainte après le suicide de son fils en prison

© Le Parisien
Valérie Mahaut

27 février 2010

Justice

Elle porte plainte après le suicide de son fils en prison

Alice en est sûre : le suicide de son fils, mort en cellule à la maison d’arrêt de Strasbourg-Elsau dans la soirée d’octobre 2008, aurait pu être évité. L’administration pénitentiaire savait Artur Harutyunyan suicidaire et il devait faire l’objet d’une « surveillance spéciale » en prison. Sa mère dépose donc plainte pour « omission de porter secours » contre le directeur de la maison d’arrêt et la directrice du service médico-psychologique régional (SMPR) à la prison. Une suite de couacs et négligences pourrait expliquer la fin tragique de ce père de famille de 24 ans. « Ce sont de graves dysfonctionnements » corrige Yassine Bouzrou, l’avocat d’Alice, exhortant la justice à « sanctionner ces dysfonctionnements si on veut arrêter la spirale des suicides en prison ».

Son codétenu découvre le jeune homme pendu aux barreaux de son lit

La veille de son arrivée à la maison d’arrêt, Artur s’inflige des violences en garde à vue, où il est interrogé dans une affaire de meurtre. Il passe alors la nuit à l’hôpital sous la garde de la police. Le lendemain, le diagnostic du psychiatre semble limpide : « état suicidaire ». Le médecin se dira même « effaré devant la détermination suicidaire » de son patient. Le juge d’instruction et le juge des libertés signalent ce détenu « suicidaire » puis le psychiatre autorise son transfert à la maison d’arrêt. « A condition qu’il bénéficie d’une prise en charge au SMPR (…) et qu’il fasse l’objet d’une surveillance rapprochée », précise le médecin aux enquêteurs de la gendarmerie. Mais quand Artur arrive à la maison d’arrêt, vers 20 heures, le SMPR a fermé ses portes depuis une heure. La directrice est en réunion, sa collègue est partie. De toute façon, les douze lits du service sont occupés. Un autre psychiatre examine le détenu, lui prescrit un médicament, qu’il ne prend pas. Pour assurer « la surveillance spéciale », il ne reste alors que la solution du placement en cellule avec un codétenu. Mais, sous traitement à cause de sa toxicomanie, celui-ci dort beaucoup. Quand il se réveille vers minuit, le codétenu découvre le jeune homme pendu aux barreaux de son lit, « froid », et alerte les gardiens.

Malheureusement, ils n’ont pas la clé de la geôle A232, rangée dans une armoire sécurisée pour la nuit. Le chef se précipite à son tour avec la clé. Il est trop tard depuis longtemps. Artur se serait donné la mort entre 22 heures et 23 heures, peu après la visite d’un gardien. Vers 21h50, l’alarme de la cellule A232 avait retenti. Le surveillant avait vite rejoint la cellule, sans savoir que c’était un détenu suicidaire qui l’occupait. Les gardiens de « ronde » n’avaient pas cette information. A travers l’œilleton, le surveillant assure avoir vu Artur occupé à écrire. Sans doute la lettre d’adieu retrouvée deux heures plus tard.

© Actualités Yahoo - Suicide en prison: la mère d'un détenu porte plainte

Lire cet article sur le site de Yahoo en cliquant ici.
Hier, 13h35

LePost

Suicide en prison: la mère d'un détenu porte plainte

En octobre 2008, Arthur Haratyunyan, a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Strasbourg, dans le Bas-Rhin.

Vendredi, sa mère, a déposé plainte contre le directeur et un service médico-psychiatrique pour « omission de porter secours ».

Son fils avait été reconnu suicidaire. Selon Me Yassine Bouzrou, son avocat, sa cliente fonde sa plainte sur « une série de dysfonctionnements relevés au terme d'une instruction approfondie de plus d'un an ».

Me Yassine Bouzrou précise que le fils de sa cliente qui était entré en soirée à la maison d'arrêt avait déjà tenté de se suicider lors de sa garde à vue.

Un psychiatre ayant certifié son état suicidaire.

Un état suicidaire, qui n'a pas été pris en charge par le Service médico-psychiatrique régional.

« A son arrivée vers 20 heures à la prison, le service avait fermé depuis une heure alors qu'il était prévenu de l'arrivée d'un suicidaire », révèle Me Bouzrou.

Qui ajoute:

« Cela aurait pu le sauver car les rondes sont plus fréquentes en SMPR et l'oeilleton permet aux surveillants de voir toute la cellule ».

Or ce soir d'octobre 2008, Arthur Haratyunyan a été placé dans une cellule normale, où précise l'avocat, « les gardiens ne peuvent pas voir par l'oeilleton le lit superposé occupé par l'arrivant ».

© Le Figaro : Suicide/prison: une famille porte plainte

Consulter l'article en ligne sur le site du Figaro en cliquant ici.

Suicide/prison: une famille porte plainte

AFP

01/03/2010

La mère d'un détenu, reconnu suicidaire et retrouvé pendu en octobre 2008 à la maison d'arrêt de Strasbourg, a déposé plainte contre le directeur et un service médico-psychiatrique pour "omission de porter secours", a annoncé aujourd'hui son avocat parisien Me Yassine Bouzrou.

La mère d'Arthur Haratyunyan fonde sa plainte, envoyée vendredi dernier au procureur à Strasbourg, sur "un série de dysfonctionnements relevés au terme d'une instruction approfondie de plus d'un an", a précisé l'avocat.

Selon Me Bouzrou, le détenu entré en soirée à la maison d'arrêt avait déjà tenté de se suicider lors de sa garde à vue, et un psychiatre avait certifié son état suicidaire. L'avocat affirme qu'il n'a pas été pris en charge comme cela devrait être le cas, par le Service médico-psychiatrique régional. "A son arrivée vers 20 heures à la prison, le service avait fermé depuis une heure alors qu'il était prévenu de l'arrivée d'un suicidaire", a indiqué l'avocat. "Cela aurait pu le sauver car les rondes sont plus fréquentes en SMPR et l'oeilleton permet aux surveillants de voir toute la cellule", a-t-il estimé.

Le détenu a été placé dans une cellule normale "où les gardiens ne peuvent pas voir par l'oeilleton le lit superposé occupé par l'arrivant". Selon l'avocat, son co-détenu était un "toxicomane sous Subutex" qui n'a pas constaté immédiatement la pendaison. Il affirme aussi que les "agents rondiers" n'avaient pas été informés par leur hiérarchie de l'état suicidaire du jeune homme.

La mort volontaire du détenu était survenue alors qu'une vague de suicides avait été enregistrée depuis le début de l'anné avec 90 cas, en hausse de 18% sur un an, selon l'Observatoire international des prisons (OIP).

mardi, décembre 15 2009

Collectif de soutien

Les suicides en prison, y compris préventive, ne se comptent plus. Oubliés de tous sauf des familles, traumatisées. La famille d'Artur se heurte depuis la mort du jeune homme à toute la complexité de l'administration et de justice française, ressentie comme inhumaine par les endeuillés.
La famille recherche un avocat motivé pour l'aider dans sa recherche de la vérité et a maintenant l'intention de se faire entendre.

Le collectif de soutien crée fin 2009 va contacter :

- Amnesty International, ONG auteur d'un rapport "France, des policiers au dessus des lois" en avril 2009

- La Ligue des Droits de l'Homme

- Le contrôleur général des lieux de privation de liberté

- L'observatoire international des prisons

d'autres associatifs spécialisés ainsi que des journalistes.

Pourquoi a-t-on décidé de transférer Artur en prison alors qu'il venait de faire une tentative de suicide et était hospitalisé ?
Pourquoi n'a-t-il pas été mieux surveillé ?
La famille veut comprendre ce qui s'est passé. La famille veut disposer de documents et de témoignages vraisemblables.

Octobre 2008, Strasbourg : Artur se serait suicidé en prison.

Rappel des faits :

Une bagarre impliquant une dizaine de personnes a lieu une nuit en début d’été 2008 au pied de l’appartement de la famille Harutyunyan, à Strasbourg. Il s’agit d’un différent entre membres de la communauté d’origine Arménienne, et malheureusement l’un des protagonistes est mortellement poignardé dans la mêlée nocturne.

Le père de famille Harutyunyan se retrouve en détention préventive suite à cette bagarre. Comme le père, les deux fils Harutyunyan se disent innocents, mais compte tenu des règles de vengeance familiale qui prévalent encore dans cette communauté, ils estiment ne pas avoir le choix et pour protéger leur famille (l’ainé, Artur, âgé de 25 ans, est marié et a 3 jeunes enfants), ils quittent la région pendant 3 mois.

Le 14 octobre 2008 à 10h30, Artur Harutyunyan et son frère décident de faire confiance à la justice française et reviennent à Strasbourg avec leur famille. Artur et sa mère téléphonent à la police, prennent rendez-vous et suivent les policiers de leur plein gré. La mère d'Artur l’accompagne jusqu’au commissariat. Artur est logiquement placé en garde à vue.

Le 17 au matin, sans nouvelles du commissariat ni d'Artur, Madame Harutyunyan se rend chez l'avocate qu'elle avait contacté pour son fils quelques jours avant son retour en France. L'avocate la reçoit et lui explique que le 16 octobre, elle a été appelée pour visiter Artur à l’hôpital en soirée, suite à une tentative de suicide. Le jeune homme aurait tenté de "s'égorger avec ses ongles". L'avocate précise à la mère d'Artur qu'elle a beaucoup parlé avec lui, que ses jours ne sont pas en danger et que Madame Harutyunyan ne doit pas s'inquiéter. Elle l'a quitté vers 21h. Le téléphone sonne alors dans le cabinet de l'avocate : on l'avertit que Artur s'est suicidé en prison durant la nuit. C'est un choc terrible pour Alice Harutyunyan.

La version officielle est donc qu'Artur aurait été transféré de l'hôpital à la Maison d’arrêt de Strasbourg le 16 octobre vers 20h. Il se serait suicidé en soirée, en se pendant au lit superposé, à l’aide des lacets de son co détenu (endormi, qui n’a rien entendu), en se liant les mains avec une serviette. Ses talons touchaient le sol.

Lorsque la famille découvre le corps d'Artur à la morgue, il présente de nombreuses blessures : nez cassé, entailles profondes au cou et aux bras, large hématome dorsal, bosse au front, bosses à l’arrière du crâne. La famille prend des photos et une vidéo.

Depuis, Alice Harutyunyan, la mère, vit dans une douleur infernale. La famille est dévastée et ne peut croire au suicide d’un jeune homme équilibré, travailleur, père de famille et plein de projets. L’enquête administrative s’est conclue sur un classement. Le fait qu’Artur ait été précédemment condamné à 2 petites peines de prison pour des bêtises de jeunesse ne justifie en aucun cas qu’il soit mort dans des conditions très troubles qu’il faudra absolument élucider. Les rares documents que la mère a pu obtenir sont approximatifs, tronqués ou totalement contradictoires. Le déroulé des 2 jours qui ont suivis l’arrivée volontaire d’Artur au commissariat, son transfert à l’hopital puis à la maison d’arret est un tissu d’impossibilités et de zones d’ombre. Rien ne coïncide, ni les horaires, ni les constatations des divers acteurs.

Alice Harutyunyan, avec un courage incroyable, s’est épuisée depuis plus d’un an à tenter de comprendre les arcanes extrêmement complexes du fonctionnement de la justice française. Elle a frappé à toutes les portes possibles, où on l’a reçue parfois mal. Ses lettres ultimes au Ministère de la Justice sont restées sans la moindre réponse. A plusieurs reprises, volontairement ou non, l’administration s’est montrée inhumaine avec elle : le 20 octobre 2008 par exemple la prison de Strasbourg lui a affirmé à 2 reprises que son fils était bien vivant et qu’elle pouvait prendre rendez vous pour un parloir !

Cela fait plus d'un an qu'Artur a trouvé la mort et sa famille ne peut toujours pas le faire enterrer, faute de disposer d'une heure et d'un jour fiable pour sa mort. L'administration ne veut pas prendre la responsabilité d'une date, et la famille ne veut pas cautionner par sa signature le jour et l'heure s'ils sont erronés.

L’association Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia, par solidarité, a accompagné cette mère à une entrevue avec Amnesty International, ONG auteur d’un rapport remarqué sur les violences policières en France en Avril 2008.

Les personnes incarcérées suite à la bagarre, dont le père d'Artur, ont toutes été libérées et placées sous contrôle judiciaire. Aucune reconstitution n'a été effectuée à ce jour en ce qui concerne la rixe mortelle.

Nous souhaitons que cette famille trouve l’accompagnement associatif, juridique et administratif qui lui fait défaut depuis plus d’un an, et qu’une enquête sérieuse, indépendante et impartiale permette un jour d’apprendre ce qui a provoqué la mort de ce jeune père de famille.

Vous êtes avocat, journaliste, soucieux des Droits de l'Homme, de la situation des gardés à vue et détenus en préventive ? de la situation dans les prisons françaises ? Vous pouvez aider cette famille désespérée.
Contact 06 47 01 99 63